«Extraits d’articles de presse de 2000 à...»

(…) Persa peint la poésie du désert aux couleurs sable et bleue. Un hommage épuré au territoire et au mode de vie des Touaregs. (…) Un travail sur les bleues et leurs multiples nuances (…) peindre son bleu touareg. (…) l’artiste est familiarisée au désert et à ses odeurs. Elle y a séjourné en compagnie de Touaregs nomades afin de restituer l’essence de leur vie. (…) Et Persa peint sur des toiles qui deviennent parfois pareilles à d’immenses parchemins. (…) Le désert est poésie à travers les traces de civilisation qu’il laisse sur une toile immense (7x2m) «Par-Chemin (...)

Monique Durussel, La Liberté, mai 2007

«Le désert les yeux ouverts» (...) De la toile monumentale à la miniature sur ardoise, elle relate son appréhension du désert, après un séjour dans le Tassili. Où la vie se confond avec l’art. (…) Ah ! Le bleu ! (… l’oeuvre) est monochrome , mais joue sur les variations de bleu. Cette peinture est une pause de silence. Un bivouac. (…) Persa remonte le temps. (…) Les images qui en résultent, incandescentes, sont des merveilles (...)

PG, La Gruyère, mai 2007

(…) Elle (Persa) transmet ses émotions par des œuvres fortes et directes qui lui ressemblent. (…) bouillonnantes et affirmées, elles éclipsent ce qui les entoure. Imposantes, elles se plantent face à l’admirateur, comme un défi.
(…) Au fil des années, elle impose un style unique, mélange de ses propres techniques et de son énergie si particulière. Beaucoup de matières s’intègrent dans ses toiles (...et) font corps avec la peinture de ses œuvres. Elle utilise aussi du marc de café, pour réaliser des reliefs sombres. Les couleurs sont profondes et puissantes, à l’instar du «bleu touareg».
(…) Avec force, mais subtilement, les contours sont ambigus et chacun interprète l’image à sa manière.
(…) L’humour du nom de ses œuvres les allège un peu. Une légèreté qui tranche avec ce qu’elles ont toutes en commun : l’intensité.

Linda Bourget, La Liberté, janvier 2007

(…) Q : - Comment se déroule le processus de création de vos œuvres ?
R : - Pour moi, l’inspiration vient de l’intérieur. Tout à coup, il y a une foule d’images, c’est comme une pluie...Je travaille alors d’arrache-pied en oubliant fatigue intellectuelle et fatigue physique. Puis je m’arrête lorsque le sujet est épuisé. À ce moment-là, je me sens vide, j’ai des angoisses, je doute. Mais que serait l’artiste sans ses doutes….
Q : - Après la création, le vernissage. Un aboutissement ?
R : - J’ai la hantise des vernissages, que je vis comme une authentique mise à nu. Mes tableaux, c’est moi-même, j’ai une relation très intime avec eux. À travers eux, je veux dire quelque chose, pas seulement laisser une impression esthétique (...)

Entretien : Raphaël Delessert,
La Presse Riviera/Chablais, février 2002